Caprices de la météo, ESTA Canadien, immensité territoriale… voici les 5 choses à savoir avant d’embarquer pour le Canada
Deuxième plus vaste pays de la planète par la superficie (après la Russie), la plus grande « collection » de lacs au monde, le plus long littoral de la planète avec plus de 200 000 kilomètres de plages, des températures minimales inférieures à celles de la planète Mars (-63° dans certaines régions), une population nationale inférieure de celle de Tokyo… le Canada est à bien des égards le pays des extrêmes, des baroudeurs et des aficionados des montées d’adrénaline. La nationalité française est un atout pour visiter le pays du Caribou, car elle vous exonère de passer par la case visa. Vous devrez tout de même formuler une demande pour acquérir l’AVE, un genre d’ESTA canadien. Passe-Voyages.net vous propose son top 5 des choses à savoir avant d’embarquer pour le Canada !
Attention, les distances entre les villes sont démesurées !
Si vous pensez qu’un Paris – Marseille en voiture est un trajet long, vous allez devoir réajuster votre curseur, car les distances sont incroyablement grandes entre les métropoles canadiennes. Alors bien sûr, si vous comptez vous contenter des villes du Québec pendant votre séjour, vous n’aurez pas (trop) de problèmes en ce sens. Si vous comptez toutefois vous lancer dans des road trips ambitieux, attendez-vous à traverses des milliers de kilomètres et surtout… approvisionnez-vous en conséquence. Si votre temps est limité, renoncez à parcourir le Canada en long et en large. La raison voudrait que vous choisissiez une portion de ce vaste territoire pour ne pas tomber dans le piège des escales éclairs d’une ville à l’autre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous avez l’embarras du choix : les montagnes Rocheuses en Alberta, la côte ouest de la Colombie-Britannique, les épopées balnéaires dans les Maritimes, plongée au cœur de la francophonie nord-américaine dans le Québec… à vous de jouer !
Au Canada, c’est la météo qui fait la loi
Croyez-nous, la « pertinence » de vos choix vestimentaires conditionnera drastiquement la qualité de votre séjour au pays du sirop d’érable. Ne lésinez pas sur les doudounes, les manteaux et les bottes, car on ne rigole pas avec la météo au Canada, quelle que soit la saison. En effet, même si l’été vous gratifiera sans doute de rayons de soleil salvateurs, les nuits restent fraîches, froides voire glacées dans les régions montagneuses.
La côte de la Colombie-Britannique (la côte ouest du Canada) affiche souvent des températures plus douces en hiver… mais c’est la seule région où la météo montre un semblant de clémence. Ailleurs, attendez-vous à avoir froid, à trembler voire à geler, à moins d’avoir fait les bons choix vestimentaires. Un bonnet de laine chaud, des gants épais, une écharpe et des vêtements pensés pour le froid extrême vous aideront à faire face à l’hiver glacé et à apprécier à sa juste valeur la beauté des paysages canadiens. La température la plus basse jamais enregistrée au Canada a atteint les -63° C en 1947. Il y a peu de chances que le thermomètre s’affole à ce point, mais on vous aura prévenu ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les caprices de la météo font des heureux ! Du côté de Terre-Neuve, il arrive à l’océan Atlantique de geler, permettant aux riverains de jouer au hockey sur un terrain parfait !
Quid du pourboire dans les cafés et les restaurants canadiens ?
Au Canada, le pourboire est à la discrétion du client, que ce soit pour les serveurs au café ou au restaurant, les chauffeurs de taxi ou encore les employés de l’hôtel qui vous accueil. Le pourboire n’est pas obligatoire, mais il reste recommandé pour continuer de recevoir des services de qualité. Pour rester dans la norme, on vous conseille de laisser des pourboires d’une valeur de 15 à 20 % du prix de la prestation reçue.
Prenez le réflexe d’ajouter la taxe fédérale aux prix affichés
Le Canada impose une taxe de vente fédérale à l’écrasante majorité des biens et services. Et pour compliquer la chose un peu plus, certaines provinces appliquent leurs propres taxes, à l’américaine. En fonction de la ville qui vous accueille, le prix de vente affiché pourra se voir greffer de 0 à 15 %, une majoration qui correspond au montant de la taxe à payer. En somme, retenez que dans la majorité des cas, le prix affiché sur l’étiquette n’est pas forcément le prix final. Le problème ne se pose généralement pas dans les hôtels et les restaurants, puisque le prix qui figure sur la facture est généralement TTC.
Pas de visa (pour les Français), mais une autorisation de voyage (AVE)
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nationalité française facilite grandement le voyage en Amérique du Nord, que ce soit pour les Etats-Unis (ESTA) ou le Canada (AVE). Pour obtenir une autorisation de voyage électronique, il suffit de remplir un formulaire et de s’acquitter des frais de traitement de dossier. La réponse est généralement immédiate (et favorable).